Toma Franck, ou Chomabranck, c'est avant tout un amoureux de la musique: il passe son temps à dénicher des perles rares, pour ensuite les partager avec les autres. Il en est de même quand il rentre dans une cuisine. Mais cela n'est que la partie émergée de l'iceberg, au fin fond de sa conscience s'est développé un écosystème complexe régit par des valeurs inébranlables et une connaissance pointue de nombreuses thématiques. Autant vous dire que si vous vous asseyez à sa table, vous embarquez pour un beau voyage.
Faire de la composition live était une première expérience ? Raconte nous.
C'était très excitant! Mais pleins de moments de pression parce que beaucoup plus live que ce à quoi je m'attendais au départ.. Je pensais qu'on aurait l'occasion, le temps de préparer mieux le set.. Comme le projet englobait pleins d'éléments de création, niveau mouvement, niveau lumière, le temps qu'on a eu pour la création sonore était fort limité au final. Ca m'aurait plu de peaufiner le bazar beaucoup plus..
L'idée avec Kévin était d'abord de faire un collage de plein de samples de bruitages marins, de commentaires sur les plus féroces prédateurs de la mer..
C'était quoi l'idée au tout départ, comment ça a évolué ?
L'idée avec Kévin était d'abord de faire un collage de plein de samples de bruitages marins, de commentaires sur les plus féroces prédateurs de la mer avec des extraits musicaux..Mais ça c'était quand il était encore question que je sois seul pour l'aspect création sonore. Puis au fil des rencontres avec Arthur et Géronimo, l'idée de sonoriser les modules de skate et peut-être même les planches s'est imposée avec les bidouillages de micros contact et électromagnétiques. L'univers sonore a été fort enrichi par l'arrivée de Hugo qui a nappé le tout dans ses mélodies abyssales..
Meilleur moment / pire moment ?
J'ai vraiment beaucoup aimé l'intimité des rares répètes que nous avons faites avec l'équipe son.. Mais je crois quand même que la dernière représentation était le summum de cette aventure.. Surtout parce que le pire moment était juste avant cette représentation quand tout était encore très flou et qu'on pensait sevir une grosse soupe indigeste.. Au final ça l'a plutôt bien fait.. Même si c'était encore un peu brouillon..
Le pire moment était juste avant cette représentation quand tout était encore très flou et qu'on pensait sevir une grosse soupe indigeste..
Une chouette rencontre que tu as faite ?
Tous les collègues de l'équipe son.. C'était ennivrant de créer tout un univers ensemble.. Même si on n'est arrivés qu'aux balbutiements.. C'était particulier parce que comme chaque pôle du projet avait une activité bien définie il n'y a pas eu tellement de rencontre entre les différents sous-groupes.. lumière.. skate.. son.. tout ça..
A la base tu es DJ, c'est quoi ton approche en musique ?
DJ c'est un grand mot.. Je passe des disques, en soirée ou en radio, et du coup j'aime à voyager dans différents univers musicaux et de faire des liens pas forcément évidents pour créer un ensemble propre à moi.. qui se tient par le fond du groove, la couleur des sons, le décalage des textes..
Ton dernier coup de coeur en musique ?
L'original de "love buzz" que je pensais être de nirvana mais qui est en fait un rock psyché tout saccadé de cithare distordue du groupe shock.
Produit par Skatoria - Posterzin juillet 2018
Textes and webdesign par Kévin Dupont
- Illustrations par Pauline Huard
- Photos non créditées par Martin Wilfart
- Skatoria font par Camille Vinck
Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles - Service jeunesse
Love Buzz